Les
économies d’énergies et la recherche
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énergie
La meilleure énergie, c’est celle que l’on ne consomme pas.
Les économies d’énergies sont le premier gisement sur lequel on peut agir
rapidement, à court et moyen terme. On peut l’estimer à 15% sur 10 ans, mais
bien évidemment une fois réalisé ce n’est plus renouvelable, à condition de
changer radicalement nos mode d’action.
http://www.negawatt.org/ressources/web.htm
Ce sont les réfrigérateurs et les congélateurs qui consomment
le plus d’électricité et alourdissent la facture : ils représentent 35 %
de la facture d’électricité. Les appareils de froid énergétiquement performants
(basse consommation) permettent de diviser par 3,2 les consommations de la
première année. Par ailleurs, selon une étude de l’ADEME*,
un appareil neuf peut consommer jusqu’à 6 fois moins qu’un vieil appareil.
L’éclairage compte pour 15 % de la consommation des logements
(hors chauffage, eau chaude et cuisson). Ce sont les halogènes qui constituent
la charge la plus lourde. En utilisant des ampoules basse consommation, la
consommation initiale peut être divisée par 4. En effet, ces ampoules réduisent
par 4 la puissance nécessaire. L’achat d’une ampoule fluocompacte est rentable
dès la première année, durent 6 à 10 fois plus longtemps que les lampes
traditionnelles, à confort lumineux équivalent.
http://www.ideesmaison.com/eco/ene/intro.htm
Les consommations liées au lavage représentent plus d’un
tiers des consommations d’électricité pour des ménages équipés, ainsi réparties
: 7 % pour le lave-linge, 14 % pour le lave-vaisselle et 14 % pour le
sèche-linge. Près de 1.000 kWh par an sont dépensés pour des activités de
lavage.
Le lave-vaisselle est présent chez près d’un ménage sur deux
et a connu une progression des ventes de plus de 12 % entre 1998 et 1999. Sur
la base de 220 cycles par an (4 à 5 utilisations par semaine), la consommation
annuelle d’électricité peut être réduite de 40 % avec un appareil
à basse consommation.
L'audiovisuel et informatique
domestique : aussi surprenant que cela paraisse, la "veille" d'un
téléviseur peut représenter jusqu'à 72 % de sa consommation totale. De très
nombreux autres appareils entourent aujourd'hui le téléviseur et disposent de
la même fonction : magnétoscope, décodeur ou démodulateur d'antenne
parabolique, adaptateur TNT. Sans oublier le matériel hi-fi et surtout de
l’informatique. Les veilles représentent 10% de la consommation, jusqu'à 500
kWh par an en fonction du nombre d’appareils.
Dernier poste de consommation
pouvant faire réduire la facture de 20 à 25% … l’isolation des résidences et
notamment du parc ancien, on voudra bien espérer que tout ce qui est
actuellement construit est bien aux normes 2006, faut bien rêver un peut.
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énergie
28
11 2005 http://www.news.batiweb.com
Les
"maisons passives" à la française, à basse
consommation d'énergie et gestion exigeante de l'eau et de l'air, ont
l'avenir devant elles mais doivent s'inspirer de ce qui existe dans les
pays voisins, selon des experts réunis au 3ème Salon Bâtir
écologique qui s'est tenu à Paris.
"Quand
on veut parler de maisons aux performances exceptionnelles en matière
d'économie d'énergie on cite les maisons passives qui sont nées dans le
nord de l'Europe". La Suisse, l'Allemagne et l'Autriche ont développé
depuis des années des labels de performances thermiques des matériaux et
des bâtiments, qui ne sont connus en France que des
spécialistes intéressés par les questions environnementales. En Allemagne,
il se construit chaque année 6.000 bâtiments dits passifs, alors
qu'en France on en est encore à l'expérimentation.
"Avec la flambée du prix du pétrole, la motivation devient
beaucoup plus forte pour trouver des solutions alternatives", on
constate un intérêt grandissant des particuliers. Les bâtiments d'habitation et
les immeubles de bureaux représentent 44% de la consommation d'énergie de
la France et un quart des émissions polluantes ayant un effet sur le
réchauffement de la planète et le changement climatique.
Il faut travailler sur l'enveloppe du bâtiment, sur les
coefficients de déperdition des parois, murs extérieurs, toitures,
planchers, vitrages, menuiseries, à des taux d'isolation bien supérieurs à
ceux appliqués dans la construction standard pour arriver à la "maison
passive", une consommation énergétique de 20 kWh/m2/an
contre 200 à 300 dans le standard actuel français (50 prévu après 2012).
La priorité c'est bien le chauffage et l'isolation.
Parmi
les nouveautés présentées au salon, du vitrage triple au gaz krypton
(trois fois plus efficace), des murs en bottes de paille, des enduits de chaux
et de terre, des briques alvéolaire en terre cuite, une chaudière
à granulés de bois.
Mais la gestion de l'air devient également très importante dans un habitat
où l'air n'entre plus d'autant que l'habitude d'ouvrir ses fenêtres a été
perdue. Une enquête dans toute la France pour mesurer la qualité de l'air
dans les intérieurs fait apparaître des résultats de pollution assez marqués.
On peut déjà dire qu'il y a un problème de ventilation dans tous les
bâtiments, modernes et anciens, en aération mécanique ou traditionnelle,
avec des implications sanitaires graves. Autre domaine d'importance : la
gestion de l'eau. Tirer la chasse d'eau représente 30% de la consommation
en eau d'un foyer d'où l'idée (venant encore une fois d'Europe du nord)
d'installer des toilettes sèches au domicile. C'est une réalité pour
quelques milliers de foyers français qui en plus font du compost.
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Et en plus c’est chez nous. Un laboratoire de Polytechnique,
basé à Palaiseau : planche sur l'utilisation de matériaux ultramodernes pour
éviter les déperditions d'énergie en matière d'éclairage. Aujourd'hui, les
ampoules ne restituent en lumière directe que 3 à 4 % de l'éclairage total, le
reste se dispersant soit dans toutes les directions, soit surtout en chaleur,
les lampes fluocompactes ont notablement amélioré le
rendement à 15% en moyenne, mais un système révolutionnaire réussi à restituer
28 % d'une source lumineuse en lumière directe à base de LED (diodes
électroluminescentes, avec un système de «microcavités». Un chiffre qui
pourrait même atteindre les 50 % dans un proche avenir.
Des enjeux chiffrés en milliards d’€. Un tel résultat
permettrait de faire passer la part de
l'électricité mondiale nécessaire à l'éclairage de 20 à 2 % ! Bien
qu’encore chères à produire, cette évolution devrait intervenir rapidement,
contribuant à la baisse des coûts. On trouve déjà, des types de LEDs en vente sur le net mais encore trop chères pour une
diffusion de masse.
Voir
aussi : http://domsweb.org/ecolo/led-del.php
La société Boeing-Spectrolab, soutenue
par le département de l'énergie américain, met au point des modules
photovoltaïques intégrant des concentrateurs optiques (lentilles de Fresnel)
qui focalisent les rayons solaires, multicouches de métaux semi-conducteurs
(arséniure de gallium "dopé" à l'indium, au phosphore, à l'arsenic ou
à l'aluminium) ce système, dit multijonctions,
exploite tout le spectre des longueurs d'onde de la lumière, des IR aux UV. Le
rendement, atteint 40,7 % pour un théorique de 45%. L'Europe, qui développe le
projet Full Spectrum auquel est associé le CEA, ne dépasse pas les 35,2 %.
Des performances à comparer à celles obtenues avec les panneaux
photovoltaïques traditionnels à base de silicium, qui plafonnent à 26 % en
laboratoire, et seulement à 17 % pour les productions industrielles ... Revers
de la médaille : les composants sont très coûteux, mais le DOE prévoit qu'à terme le prix de revient du kWh descendra
à 6 ou 7 centimes d'€. Quant à la pollution générée par la fabrication, c’est
un problème plus facilement gérable que celui des déchets nucléaires.
Benjamin Franklin et bien d’autres en rêvaient, en essayant
de domestiquer la foudre. C’est le problème n°1 qui devrait faire l’objet du
maximum de budget de recherche loin devant le nucléaire, car il conditionne
tous les investissements à venir dans le domaine de l’énergie. Le parc de
production doit être en surcapacité, c’est bien connu, l’électricité ne se
stocke pas. Et c’est ce qui justifie dans la tête des «experts» le nécessaire
recourt au nucléaire au dépends des énergies renouvelables par définition
«intermittentes».
Des études ont été menée depuis
longtemps allant des lacs réservoirs (dans les Ardennes) alternatifs, vidés en
période de demande, ce qui se pratique aussi avec certains barrages, remplis
par les mêmes turbines en période de surproduction. D’autres, proposant
l’électrolyse de l’eau pour la fabrication d’hydrogène et oxygène (piles à
combustibles), ou le stockage en batteries. Le problème c’est le rendement.
D’autres encore expérimentaient le stockage sous forme de chaleur avec des sels
fondus (plus ou moins lié à l’industrie nucléaire en tant que refroidissement de
réacteurs de 4ème génération), ou encore par volant inertiel.
Une
expérimentation nouvelle va être réalisée en 2007 dans la région de Marseille
grâce à la compression de l’air à haute pression qui avec couplage à un
préchauffage des gaz détendus (à l’aide d’une unité Biogaz) atteindra les 96%
de rendement.
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Crée le : 15/11/2006 mise à jour le : 05/02/2011